La romanisation de la gaule
Cette romanisation se traduit-elle par une totale acculturation de la civilisation celte ?
La conquête de la Gaule s’est faite en deux temps. Elle nous est connue principalement par César, acteur, commentateur et promoteur de sa propre gloire dans La Guerre des Gaules, ouvrage majeur de la période. La première étape de la conquête se déroule à la fin du IIème siècle av. J.-C. Les Romains, qui ont vaincu l’Empire carthaginois (Afrique du Nord) en 146 av. J.-C., ont besoin que la sécurité des routes qui mènent d’Italie en Espagne soit assurée. Or Marseille, vieille alliée de Rome, contrôle de moins en moins bien le Midi et demande de l’aide contre les Ligures. Ils décident donc d’intervenir et de transformer en 121 av. J.-C. la Narbonnaise en une province romaine. Vers 80 av. J.-C., la région semble pacifiée. Le processus de romanisation est donc enclenché. La deuxième étape de la romanisation est celle de la guerre des Gaules. A la nouvelle que les helvètes projettent d’émigrer en traversant le nord de la province romaine, César pénètre en Gaule. Il profite des rivalités entre les peuples gaulois pour entreprendre la conquête de la Gaule. L’hostilité à César n’est pas générale car au sein d’un même peuple peut exister un parti romaine et un parti d’opposants. Cependant, César multiplie ses exigences : en hommes, en argent, en réquisitions. Cette pression pousse les peuples à la révolte en 52 av. J.-C. Une alliance de circonstance nait entre les principaux peuples gaulois sous le commandement d’un jeune Arverne nommé Vercingétorix. Comme le laisse entrevoir le texte de César,