La rupture du couple non marié
« Les parents peuvent saisir le juge aux affaires familiales afin de faire homologuer la convention par laquelle ils organisent les modalités d’exercice de l’autorité parentale et fixent la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant.
Le juge homologue la convention sauf s’il constate qu’elle ne préserve pas suffisamment l’intérêt de l’enfant ou que le consentement des parents n’a pas été donné librement. «
Même si les conjoints qui envisagent la rupture ne sont pas d’accord sur tous les points, le Cabinet de Maître de MELLIS leur conseille tout de même de prendre un rendez-vous en commun, afin de tenter d’organiser amiablement une séparation. Maître de MELLIS mettra à leur disposition son savoir-faire de médiateur familial pour les aider à élaborer un projet consensuel de séparation.
Dans l’hypothèse où une requête commune n’est pas possible, le juge devra trancher (article 373-2-8 du Code Civil).
Il est important de rappeler qu’en cas de séparation d’un couple non marié, aucune demande pécuniaire ne pourra être faite entre les conjoints pour eux-mêmes (voir cependant ci-dessous le cas spécifique du PACS).
Les demandes concerneront uniquement les enfants. A titre d’exemple, le juge n’a pas la possibilité d’attribuer le droit au bail (si location) ou le logement indivis à un parent ou à l’autre.
Le couple qui se sépare devra trouver une solution : l’un d’eux devra partir et se reloger. Cette impossibilité pour le Juge aux Affaires Familiales de statuer sur l’attribution, même temporaire, du logement est un des gros problèmes de la séparation des