La Résistance et la Libération du territoire français pendant la Seconde Guerre Mondiale
L’appel lancé par le général de Gaulle, depuis Londres, le 18 juin 1940, est l’acte de naissance de la Résistance extérieure. De Gaulle fonde la France Libre, mouvement de résistance extérieure, et, avec les premiers volontaires qui le rejoignent, il met en place les Forces Françaises Libres (FFL), armée française clandestine basée à Londres et qui se bat aux côtés des Britanniques.
Dès 1940, sur le territoire national, des Français refusent l’armistice, l’occupation allemande, la collaboration et le rejet de la République et de ses valeurs par le régime de Vichy. Ces Français organisent clandestinement des mouvements de résistance visant à lutter contre l’occupant et contre le régime de Vichy, dirigé par le maréchal Pétain. Après l’invasion de l’URSS le 22 juin 1941, soit un an jour pour jour après la signature de l’armistice entre la France et l’Allemagne, de nombreux communistes rejoignent cette Résistance intérieure.
Les résistants mènent des actions diverses : contre-propagande par des tracts et des journaux, envoi d’information secrètes à Londres, sabotages et attentats contre l’occupant et le régime de Vichy, aide à des évadés, à des Juifs, et constitution de maquis pour les jeunes réfractaires au Service de Travail Obligatoire, à partir de 1943.
En 1941, le général de Gaulle charge Jean Moulin d’unifier les différents mouvements de la Résistance intérieure et de placer celle-ci sous son autorité.
En 1943, Jean Moulin parvient à créer le Conseil National de la Résistance, qui comprend des délégués de tous les mouvements de résistance, des anciens partis politiques et syndicats, et qui reconnaît le général de Gaulle comme son chef.
II. La Libération du territoire
Dès 1943, la Libération du territoire national français débute, notamment avec la libération de la Corse, qui devient un point stratégique pour les Alliés, entre la France et l’Italie.
La Libération du territoire se poursuit ensuite sur le