La résistance et la Libération en France CNRD
Introduction:
Le 18 juin 1940, l'appel du général de Gaulle à poursuivre le combat n'a que peu d’auditeurs lors de sa diffusion à la radio. Néanmoins, ce geste de refus marque les débuts de la France libre en Angleterre, avec, dans un premier temps de très modestes effectifs : ainsi, à l'été 1940, ses troupes ne comptent que 7 000 hommes.
Sur le territoire français, également, la Résistance intérieure apparaît bien faible à ses débuts. Elle ne résulte d'abord que d'initiatives peu nombreuses et dispersées. En zone libre, quelques mouvements apparaissent en 1940-1941. Réaction de nationalisme blessé, cette première vague n'est pas toujours, au début, hostile au régime de Vichy.
Mais la politique de collaboration menée par l'État français lui aliène la sympathie de ces premiers résistants.
Parmi les principaux mouvements, on peut notamment citer la création en 1941 du réseau «Combat» et de «Libération Sud» puis, au début de 1942, du réseau «Franc-Tireur».
En zone occupée, la présence allemande a suscité plus précocement l'organisation de la résistance en réseaux. Mais, là encore, les débuts sont lents et difficiles.
Plusieurs mouvements apparaissent en 1941, par exemple l' « Organisation civile et militaire » (OCM) et « Libération Nord ».
Les communistes forment, en mai 1941, le « Front national », mouvement hostile à Vichy mais c'est seulement après l'entrée en guerre de l'URSS, en juin 1941, que le parti communiste s'engage véritablement dans la Résistance.
Qui et combien étaient les résistants ?
Quelles étaient leurs motivations ?
Quelles ont étés leurs difficultés ?
Comment la résistance intérieure s’est-elle organisée ?
Comment et quand s’est-elle unifiée ?
Quel a été son rôle dans la libération et la reconstruction de la France ?
I. Diversité, complexité, spécificité de la résistance française :
1. Qui étaient les résistants ?
Les résistants étaient des hommes et des