Le cinéma grand public et le roman populaire ont privilégié un type particulier de héros: celui – au sens propre – de l'aventurier: «Il faut que votre héros ait un problème à régler. Plus le problème est gros plus l’intérêt du lecteur est fort» conseille l'écrivain Bernard Werber à l'apprenti romancier. Quelle est la force de ce ressort romanesque? Est-il le seul? Autrement dit, «le lecteur n'accorde-t-il d'intérêt au héros qu'en fonction des épreuves qu'il affronte?»
Nous verrons en effet que si d’une part le lecteur/spectateur peut montrer de l’intérêt pour un héros au regard des épreuves qu’il réalise avec succès , il peut aussi s’en désintéresser ; les performances réalisées n’ayant pas l’exclusivité de l’intérêt.

En effet, le lecteur/spectateur peut éprouver de l’intérêt pour un être d’exception (le héros) car il suscite, à travers la multitude de péripéties et d’épreuves traversées, un sentiment d’admiration chez lui.

La force physique du héros peut impressionner.
L’exemple inévitable de l’aventurier “Rambo“, interprété par Sylvester Stallone illustre ce point de vue.
Il se bat, tue, déjoue la mort de nombreuses fois. Ses combats sont tous plus saisissants les uns que les autres.
Il impressionne.
James Bond est une autre illustration du héros combattant. Lui aussi, arrive toujours à sortir de situations complexes et combats impossibles grâce à sa ruse, la technologie mise sa disposition et ses qualités physiques.

Ensuite il y a aussi cette force mentale donc le lecteur/spectateur peut être admiratif. Le bossu de Notre Dame en est la parfaite représentation. Ce héros aventurier laid et handicapé est le personnage principal d’un film de Wall Disney inspiré du roman Notre Dame de Paris de Victor Hugo 1831.
Grace à sa vertu et son courage il impressionne les plus petits et les plus grands. Il Parvient en effet dans ce fim à conquérir la belle Esmeralda et à battre Frollo le “méchant “qui tente de l’assassiner.
Le spectateur reste admiratif