La Seconde Guerre Mondiale résulte de l’opposition idéologique de l’Axe à caractère totalitaire et profondément raciste à l’idéologie des Alliés qui se veulent en contradiction avec l’Axe en tentant de contre-indiquer les plans de l’Allemagne Nazie. Hitler met en œuvre une politique de diabolisation de l’ennemi en le dévalorisant par rapport à son projet de « Grande Allemagne » Il n’a en ligne de mire qu’un seul et unique but, celui d’anéantir l’ennemi. De ce fait, il met tous les moyens en œuvre pour y parvenir. En effet, il utilise une propagande à outrance pour galvaniser et électriser son peuple afin de discréditer les nations ennemies comme le prouve le discours de son ministre de la propagande Joseph Goebbels le 18 Février 1943. Il a recours à la tactique de « Blitzkrieg » en mobilisant un nombre conséquent d’avions, de chars, en multipliant les bombardements et en refusant de reculer face à l’ennemi quoi qu’il advienne dans le cadre d’une guerre-éclair. Il se donne donc les moyens de l’anéantissement pour gagner la guerre à tout prix. La bataille de Stalingrad dans le cadre de l’opération « Barbarossa » se présente donc comme un tournant dans la guerre d’anéantissement car, les deux camps se livrent une bataille acharnée dans la ville de Stalingrad en URSS avec comme unique but : vaincre ou mourir. Hitler attaque l’URSS en mobilisant plus de 6 millions d’hommes et des moyens matériels inédits jusqu’à lors, pour, non seulement conquérir le territoire soviétique, mais surtout combattre le communisme en réduisant à néant sa population, militaires ou civils. La notion d’anéantissement dans le cadre d’une guerre idéologique prend donc tout son sens dans cette opération militaire de grande envergure. Aucun compromis n’est envisagé, anéantir l’ennemi ou être anéanti.
La violence est, par conséquent, poussée à son paroxysme. Ce sont les conséquences de la brutalisation de la nature humaine durant la première guerre mondiale. Celle-ci devient un but ultime. Les