Le document étudié est un texte d’un extrait de témoignage d’une résistante française lors de la seconde guerre mondiale. Arrêtée à Paris en février 1942 puis déportée à Auschwitz de janvier 1943 à aout 1944, Marie-Claude Vaillant-Couturier témoigna au procès de Nuremberg face à ses anciens bourreaux le 28 janvier 1946. Durant ce témoignage, elle nous fait part de la vie et des souffrances des détenus à Auschwitz en Pologne. Le plus grand camp d’extermination parmi les 7 autres qui lui est à la fois un camp de concentration puis devenu aussi un camp d’extermination. Elle raconte l’arrivée des déporté jusqu’à leurs morts, puis les atroces actes des nazis et des Services Spécial allemandes.
Le témoignage de Marie-Claude reprend très précisément les étapes de cet anéantissement en masse des déportés juifs. Pour commencer, elle nous parle de l’organisation des Services spécial durant les transports des déportés juifs d’Auschwitz. Un travail de sélection était réaliser par les SS, ils sélectionnaient « d’abord les vieillards, les vielles femmes, les mères et les enfants » et les individus « malade » et ceux de « constitution faible » puis les faisait monter en camion. D’après elle, seulement les « jeunes femmes et jeunes filles » et les « jeunes gens » étaient envoyé au camp des hommes. Par la suite, les SS « pénétrer les gens » qui étaient déshabillés dans une salle qui était censé être une salle de bains afin que les déportés se nettoient après ce long trajet en prenant une douche. Mais par malheur c’était simplement le début de leurs exterminations. En effet, les détenus étaient gazés par des capsules de gaz qui étaient lançaient « par un orifice dans le plafond ». Sous le regard d’un SS qui assuré l’efficacité des gazes, au bout de « cinq à sept minute » le tour était joué… Les corps étaient récupérés par des détenues, « une équipe passait pour arracher les dents en or et les dentiers » puis les corps étaient brulé parmi les « huit fours crématoires ». Une fois