la sexualité des personnes handicapées
A la suite de plusieurs diffusions de documentaires et de film que j'ai visionné : il me semble que la vie intime et la sexualité des personnes en situation de handicap physiques et mentales soient aujourd’hui un thème d’étude assez récurrent, aux réponses sans doute délicates. Le droit à la sexualité est fondamental, «La liberté et l’autonomie des personnes handicapées et des malades mentaux doivent être promues par un environnement matériel (préservation de l’intimité), juridique (charte et règlement intérieur) et psychologique (formation des professionnels, aide à l’expression) qui favorise leur épanouissement amoureux et érotique »1 La sexualité des personnes en situation de handicap n’est toutefois pas réglementée en tant que telle. Ce silence se justifie par une volonté de ne pas les stigmatiser mais de les considérer comme des citoyens à part entière. Cela implique le droit d’avoir des relations intimes, droit reposant à la fois sur le principe du respect de la vie privée, et sur le principe d’intégrité et d’inviolabilité du corps humain.2 Ce sont des principes qui figurent non seulement dans le Code Civil français, mais également dans le Pacte international sur les droits civils et politiques de 1966 et dans la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’homme. 3 Cependant, en France, dans la société actuelle, il est difficile d’accepter qu’une personne en situation de handicap ait une relation sexuelle. L’altérité physique, sensorielle ou mentale n’empêche pas d’avoir des sentiments à exprimer, une vie à assumer, une sexualité à vivre. Au mot « sexualité », je donne le sens défini par Sigmund Freud, la sexualité doit donc être « détachée de sa relation trop étroite avec les organes génitaux (…) et, sont comptés parmi les émois sexuels, tous les émois tendres et amicaux pour lesquels notre langage courant emploie le mot aimer dans ses multiples acceptations »4. Les représentations sociales de la sexualité des personnes en situation