La situation actuelle des guerillas colombiennes

Il est mentionné dans l’Atlas des crises et des conflits de Pascal Boniface et d’Hubert Védrine que la majorité des guérillas ont été enrayées en Amérique latine. Cependant, en Colombie les FARC sont toujours présents et actifs, leur but demeure celui de s’opposer en tant que ruraux aux classes supérieurs colombiennes associées aux Américains. Ces groupes ont néanmoins perdus de leur [1]. L’objectif de départ étant la quête de pouvoir politique est plutôt mis de côté, de nos jours ils s’orientent de façons générales vers les cartels de la drogue et les enlèvements d’otages afin de réclamer des rançons. Ces activités sont majoritairement concentrées aux alentours de deux villes principales, Medellin et Cali. Le coca est cultivé en Colombie, mais aussi au Venezuela et en Équateur, transporté et transformé en Colombie, puis redistribué principalement au États-Unis. Il en est de même avec la culture du pavot avec lequel ils produisent de l’opium ou de l’héroïne. En 2000, Washington et le président Andres Pastrana Arango prévoient une aide économique et militaire qu’ils appelleront le plan Colombie, ce n’est qu’en 2007, avec les président Alvaro Uribe que celui-ci est mis en œuvre. En 2008 le FARC a libéré la candidate à l’élection présidentielle Ingrid Betancourt, qui était leur otage depuis 2002, donc après 6 ans. Mais encore, le 30 mai 2010 se tiendront la prochaine élection présidentielle à laquelle Alvaro Uribe ne peut présenter sa candidature dût au fait qu’il a déjà été élu deux fois, en 2002 et en 2006. Le président s’est soumis à cette décision et a annoncé que l’ex-ministre de la défense Juan Manuel Santos sera celui qui présentera sa candidature au nom de son parti social, l’Union nationale.
Barack Obama a été jusqu’à envoyer une lettre à son homologue colombien afin de le félicité en ce qui attrait à son bilan et au [2]. Par contre, le Human Right Watch (HRW) fait paraître un document dans lequel est