La société de cour

3122 mots 13 pages
La société de cour de Norbert Elias, édition Calmann- Lévy, 1974.

Norbert Elias : est né en 1897 à Breslau, en Pologne, dans une famille juive. De 1919 à 1922, il suit des études de médecine et de philosophie en Allemagne. Il débute sa carrière de sociologue en 1924. Ses recherches concernent l’histoire des comportements collectifs. E 1993, sa thèse : Die höfische Gesellschaft (la société de cour) sera publiée.

Introduction :

La société de cour est une société à part entière au même titre que les sociétés féodales ou princières et elles posent ainsi beaucoup de questions aux sociologues, telle : Quelle était la structure du contexte sociale centre duquel une telle formation a pu surgir ?
La société de cour ne s’est pas formée par telle personne désireuse d’y appartenir. Ce n’était donc pas in libre choix. A un certain niveau de l’évolution des sociétés qui leur impriment des caractères très particuliers.
La ville est plus représentative de la société contemporaine, or la cour revêtait, dans la plupart des pays européens au XVII et au XVIIIème siècles, un caractère représentatif et central. C’était ainsi la cour qui rayonnait sur tout le pays. Mais le souvenir de la lutte bourgeoise empêche de brosser un tableau non passionné.
Un des problème de la cour est le lux, c’est- à dire le refus d’une orientation utilitariste de la consommation n’était pas dans la classe dirigeante féodale, du « superflu » mais un moyen d’auto- affirmation. Le problème de la consommation ouvre des dimensions sociologiques ;

Quelle est donc la force qui a rassemblé certaines personnes dans les « cours » et les a ainsi rassemblés et marqués de cette manière ?

L’empreinte de la cour de celles qui nous marquent le plus aujourd’hui. La société aristocratique de cour représente une figure centrale de ce palier historique, qui fut supplanté, après des luttes acharnées, de manière brutale ou progressive, par la période de la bourgeoisie professionnelle- citadine- industrielle. En

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