La société victorienne.

Introduction:

L’époque victorienne, époque qui ne concerne que la Grande-Bretagne, s’étale tout au long du règne de la grande reine Victoria (de 1819 à 1901). Couronnée à 18 ans, morte à 81, elle fait partie de ces monarques au long règne, ce qui est un gage de stabilité. Elle réussit à réinstaurer rapidement le prestige que la famille royale avait fortement perdu à cause de ses prédécesseurs. Elle réussit aussi à susciter un fort attachement, une loyauté sans faille chez ses sujets. Son génie politique consistait à accorder le style monarchique aux aspirations et aux valeurs de la classe moyenne qui étaient en constante expansion dans la société. En outre, à une époque de nationalisme aigu, Victoria « the first », reine de Grande-Bretagne et d’Irlande, des colonies et dépendances d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique, d’Australie, impératrice des Indes, incarne majestueusement l’orgueil national et impérial.
Oui, la Grande-Bretagne victorienne est pleine d’un orgueil national féroce car elle traverse alors un siècle d’or ! Elle est triomphante ; hégémonie économique, hégémonie navale, hégémonie impériale, pays phare de la révolution industrielle, nation prestigieuse par l’éclat de sa littérature, l’influence de ses idées, le rayonnement de sa langue, de sa monnaie et de ses institutions, la Grande-Bretagne connaît alors l’apogée de son histoire. Même à l’étranger elle fait ressentir sa toute puissance, la « pax britannica, » fait d’elle une sorte de régisseuse de l’équilibre international, prête à intervenir diplomatiquement chaque fois que cela est nécessaire pour défendre ses intérêts et son influence, tout en se protégeant par son fameux « splendide isolement ».

Contexte à la loupe ;
En avance d’une révolution industrielle : L’atout capital de la Grande-Bretagne