La sonate de vinteuil
Marcel Proust de son vrai nom Valentin Louis George Eugène Proust est né en 1871 et mort en 1922, est un écrivain français dont l’œuvre principale s’intitule A la recherche du temps perdu. « Un Amour de Swann » est un fragment de cet ouvrage. Ce texte constitue une des trois parties de cette « cathédrale » : Du coté de chez Swann. Dans ce passage, Swann est interpellé par la sonate de Vinteuil et pense à ce qu’il a ressenti pour Odette, et ce que cette mélodie leur a apporté.
Le paragraphe s’ouvre sur 2 expressions de Swann : « temps ou j’étais heureux, temps ou j’étais aimé » (l.2) le mot « temps » nous montre qu’il s’agit de souvenirs vécus du temps ou il était avec Odette, le souvenir est accentué par l’emploi de l’imparfait « j’étais » (l.23-24), longue énumération de détails de la ligne 7 à 12 , cela montre que l’auteur a voulu mettre en avant le souvenir de l’amour entre Swann et Odette.
Dans le passage « C’est que […] retomberait » (de la l.3 à la l.12) , le mot « attente » (l.5 et 8) est mis en évidence de façon quasi obsessionnelle . En effet nous assistons a une énumération, les groupes compléments sont séparés entre eux par une virgule pouvant faire référence au souffle ou à la respiration de l’auteur et du lecteur tenus en haleine et soumis à un suspens à cause du retardement de l’aboutissement de la phrase. Le premier exemple caractéristique d’un enchainement des subordonnées est une juxtaposition. Le mot « attente » (l.5) répété a deux reprises dans la même phrase accroche et n’est pas fluide a la lecture faisant ainsi rebondir la phrase. Le deuxième exemple, quant a lui, est une succession de la préposition « de » (répétée quatre fois l.8 à 10). Cette accumulation grammaticale apporte au lecteur une impression de répétition et donne un rythme à la phrase.
Ce qu’a de frappant la chute de cette phrase c’est que Swann, a travers la mélodie du violon, a travers l’impression qu’elle donne,