La souffrance au travail off
La séquence que l’on souhaite analyser intitulé « Destruction » est extraite du film documentaire la mise à mort du travail réalisé par Jean-Robert Viallet. En complément nous nous appuierons également sur le texte « Crise économique et souffrance au travail » d’Andrea Ostojic.
La séquence vidéo met en évidence le témoignage de plusieurs salariés représentatif des différentes catégories socio-professionnelles d’une entreprise, qui illustrent les différentes causes de souffrance au travail. Ce qui nous laisse présager que la souffrance au travail n’a pas de couleur de peau, n’i d’identité spécifique, qu’elle n’est pas réservé à un type de salarié plutôt qu’un à autre, qu’elle touche les secteurs d’activité ainsi que toutes les professions.
L’auteur, tout au long du film s’attache à définir la notion de souffrance au travail et à en trouver les causes, comprendre comment on devient « malade de son travail », et quelles étapes précède l’arrivée de ces « malades » à la consultation spécialisée souffrance au travail de Marie Pezée.
Afin de mieux comprendre la démarche de l’auteur, nous avons décidé d’analyser les différents témoignages :
Le premier témoignage celui de Valérie, caissière dans un supermarché, souligne la valeur du travail. En effet le travail permet de donner du sens à une vie, se sentir valoriser, avoir une utilité sociale pour les clients, construire des liens sociaux, de s’épanouir. Cependant cette vision valorisante du travail peut brutalement s’arrêter. En cause une douleur, au bras, au corps, un épuisement, de la fatigue, de l’usure. Tel fut le cas de Valérie.
L’auteur nous montre dans cette partie que les troubles musculo-squelettiques (pathologie de Valérie), sont la conséquence de l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que de la course à la productivité. En effet ces changements ont profondément changé la nature du travail, visant à l’intensifier et le rendre plus rapide.