La souffrance des combattants dans les tranchées
Étude de textes
Après avoir présenté précisément les textes :
Montrer en quoi les exemples développés ici sont typiques des mutineries de 1917 mais montrent aussi des spécificités
Le service de la censure fut ouvert dès le 30 juillet 1914, il reçut ses directives par une note du ministre de la guerre, indiquant qu'il était désormais interdit de transmettre des nouvelles de la guerre sans que celles-ci n'ai pas été communiquée ou visée par le « bureau de presse » du ministère. La censure postale servait à limiter les informations sur le front, la vie des soldats… Cette étude de textes est composée de deux lettres conservée par la censure militaire, ce qui nous a donc permis d’avoir des témoignages de soldat, ici des témoignages de leur souffrance dans les tranchées
Le premier texte est une lettre d’un soldat de la 7e compagnie du 36e régiment d’infanterie, conservée au contrôle postal par la censure militaire durant la Première Guerre Mondiale(1914-1918). Dans cette lettre le narrateur, un combattant, nous fait part des événements qui ont eu lieu dans son régiment. En effet il nous explique que lui et d’autres soldats ont refusé de marcher récemment. Les informations sur le cadre temporel sont données par : « mardi soir », ce qui implique donc que cet événement est très récent. Nous pouvons affirmer que le narrateur n’était pas seul, puisqu’il utilise le pronom « nous » à de nombreuses reprises et déclare qu’un grand nombre de régiments ont adopté le même comportement : « Nous n’avons pas voulu marcher. Nous nous sommes mis presque en grève, et beaucoup d’autres régiments ont fait comme nous. » Il n’écrit pas en détails ce qu’il se passe puisqu’il ajoute « Quand j’irai en « perm » je vous raconterai cela mieux » ceci veut donc dire que le soldat à une perspective d’une permission, il ne conçoit alors pas la possibilité des sanctions contre les mutineries de l’état major.
Cette