La souffrance est nécessaire au poète pour écrire ses poésies ?
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I.Evolution du genre romanesque
Avant de désigner un genre littéraire, le roman fait référence à la langue romane (l’ancien français) parlée au Moyen Age par opposition à la langue savante qu’est le latin ; les premiers romans au XII° siècle, sont des écrits dans cette langue. Difficile à définir, ce genre littéraire échappe à une codification particulière et évolue en fonction des époques, des meurs, des événements politiques et sociaux. A partir du XVII° siècle, il se caractérise par un récit fictif ou inspiré de la réalité, par l’écriture en prose et d’une certaine longueur (contrairement à la nouvelle, généralement plus brève, même si la longueur n’est pas toujours un critère de distinction). Pendant longtemps, le roman est considéré comme un genre inférieur, futile pour les invraisemblances qui y règnent, voire immoral et condamné par l4eglise et certains philosophes. Il faut en fait attendre le XIX° siècle, âge d’or du roman, pour que celui-ci soit reconnu comme un genre noble ! Il devient alors plus proche de la réalité, plus instructif et même plus engagé. Au début du XX° siècle, avec Marcel Proust notamment et sa « Recherche du temps perdu » vient le temps du roman d’introspection. S’appuyant sur la découverte de l’inconscient (Freud) le roman sonde davantage l’âme humaine et présente de plus en plus des héros apparemment « sans qualités ». Après la seconde guerre mondiale, dans une époque dite du « soupçon », où l’on se méfie des histoires, et plus généralement des artifices de la fiction (qui ont débouché sur une forme d’aveuglement collectif menant au drame), le nouveau roman remet en cause l’omniscience du roman traditionnel dit « réaliste » (« balzacien » si l’on veut) et propose une narration originale et parfois déconcertante où