LA SOUFRIERE
Le parking, le plus souvent très encombré, oblige le visiteur à de subtiles manoeuvres. Il suffit ensuite de choisir son itinéraire vers la deuxième ou la troisième chûte. La deuxième est en fait la plus proche. Il faut environ 20 minutes d'immersion dans la forêt tropicale, au milieu des essences exubérantes pour l'atteindre. Cet univers végétal renvoie l'homme à sa dimension "liliputienne" alors que l'eau jaillissante des roches lui procure en permanence une sensation d'humidité et de pureté cristalline. Dans une atmosphère "D'Indiana Jones" , en remontant la rivière du Carbet, un grondement sourd est soudain perceptible alors que la chute reste invisible. Il faudra d'abord traverser un pont suspendu pour se retrouver au pied de la plus hautes chutes des Petites Antilles. 110 mètres de cascade, le déroulé envahit le décor et la féérie des eaux s'impose à l'oeil.
Le bassin d'eau chaude, aux vertus thermales, juste au pied de la chute, renforce la diversité du lieu à l'allure par ailleurs minérale. Aucun aménagement particulier ne vient altérer cette nature à l'état vierge et brut.
La première chute, plus en amont, est à une heure de marche. Haute de 125 m, elle est située à 2 km en aval des sources de la rivière, sur les flancs de la Soufrière. Et environ 200 m en aval de la deuxième chute, la troisième d'une hauteur de 20m, se termine par un bassin circulaire. Le chemin le plus simple pour s'y rendre est de passer par Routhiers et Petit Marquisat au départ du bourg de Capesterre Belle-Eau. Attention, en cas de fortes pluies toute promenade à proximité d'une rivière est vivement déconseillée. Les crues sont rapides et