3 400 entreprises, 258 000 salariés, 31 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,3 milliards d’euros d’investissement, tels sont les chiffres clefs des secteurs de la sous-traitance française de 20 personnes et plus en 2002 (chiffres SESSI, 2003).
Les services industriels des métaux représentent le premier ensemble des activités sous-traitantes (forge, estampage, matriçage, découpage emboutissage, métallurgie des poudres, traitement & revêtement des métaux, décolletage, et mécanique industrielle) avec près de 157 000 employés en 2002 dont 20% dans la région Rhône-Alpes, qui est donc ainsi la première région de sous-traitance mécanique de France.
La production de pièces techniques en matière plastique (71000 emplois) et la fonderie (38550 emplois) sont ensuite les secteurs les plus importants et pour lesquels la Région Rhône-Alpes est très fortement représentée.
Toutes ces entreprises travaillent principalement avec les constructeurs de biens d’équipement industriel (l’automobile, mais aussi l’aéronautique, l’industrie navale et le ferroviaire), et de façon plus limitée pour les biens d’équipement personnel (matériel sportif, équipement de la maison, etc.) ou spécifique (médical). La filière automobile est l’une des filières les plus structurantes pour la soustraitance pour laquelle les exigences de qualité et de coût ont largement contribué à l’émergence d’une vraie sous-traitance de spécialité (70% de la sous-traitance industrielle, chiffres SESSI, 2003).
Sommaire
• L’innovation au cœur des nouvelles exigences des Donneurs d’Ordres
ƒ L’amélioration continue : un terreau propice à cette mutation industrielle
ƒ Quatre défis majeurs pour les soustraitants
ƒ Enjeux n°1 : retrouver une marge de manœuvre stratégique et commerciale
ƒ Enjeux n°2 : développer une capacité reconnue de proposition de solutions innovantes ƒ Enjeux n°3 : être opérationnel et efficace dans la gestion des projets de