La spécialisation des pays
Que le commerce implique les individus d'un même pays ou de plusieurs pays, c'est toujours le commerce. Son plus grand avantage est qu'il élargit les horizons de l'échange. Si les consommateurs ne pouvaient consommer que ce qu'ils produisent chez eux, le monde serait pauvre du point de vue matériel, mais aussi spirituel. Les canadiens ne pourraient pas boire du vin, les américains manger des bananes et la plupart des pays seraient privés du jazz et des films hollywoodiens. Les pays participant au commerce international obtiennent des gains à l'échange. Le Japon, par exemple qui s'est spécialisé dans l'automobile et les biens électroniques de grande consommation, a pu exporter ces biens pour régler ses importations de matières premières. En revanche, les pays fermés, qui adoptent une stratégie d'autosuffisance (en produisant les biens sur le territoire national) ne bénéficient d’aucun gains. L'URSS, en son temps, étaient représentative de ce manque de gain : pour acheter un bien inférieure (comme le sucre, par exemple) on devait faire la queue pendant des heures, et heureuses étaient le personnes qui pouvaient obtenir le bien désiré, car la pénurie était bien présente. L'absence des échanges mène donc à une stagnation des économies, au lieu d'enrichir et d'améliorer le niveau de vie. Par rapport à celles du XVIIIe siècle, les économies contemporaines dépendent de la spécialisation dans certaines activités et sont reliés par un réseau étendu d'échanges commerciaux. Les économies occidentales ont bénéficié d'une croissance économique rapide, dans la mesure où une spécialisation accrue leur a permis de devenir hautement productifs dans des activités spécifiques et d'échanger leur production contre des biens dont ils avaient besoin. Le premier à aborder le concept de la spécialisation est Adam Smith (La richesse des Nations, 1776) avec sa théorie de l'avantage absolu. Il