La statuaire et les chapiteaux dans les égilses au xxème siècle
o Vers 1200,
• Référence Antiquité classique
• Humanisation du monde divin.
• Les volumes traités de façon plus naturaliste
• Les personnages semblent véritablement incarnés.
• L’anatomie devient perceptible sous un drapé léger coulant de façon fluide le long du corps
• L’accentuation du contrapposto, les drapés mouillés et les effets de torsion du vêtement témoignent peut-être le plus d’une profonde influence antique.
Statue de la Synagogue provenant de la cathédrale de Strasbourg, v. 1220
o Vers 1240 chez les artistes parisiens, conception formelle
• L’étoffe plus épaisse qu’auparavant
• Les plis sont moins nombreux et plus simples : quelques gros plis durs, soit tuyautés, soit en forme de V.
• Les visages aux pommettes saillantes amorcent un léger sourire,
• les cheveux et la barbe sont plus fournis
Apôtres de la Sainte-Chapelle du Palais, v. 1240-1248
o Dans la seconde moitié du XIIIe siècle,
• les attitudes plus recherchées et gracieuses
• le canon des figures plus allongé
• les attitudes se déhanchent
• les gestes précieux et les sourires se prononcent davantage
Groupe de l’Annonciation de la façade de la cathédrale de Reims
Les Chapiteaux
o Pierre taillée et sculptée surmontant une colonne et recevant la retombée des arcs. Le chapiteau est composé d’un astragale (4), d'une corbeille (2) et d'un tailloir (1). Celui-ci est orné de palmettes (3).
o Art roman :
• Chapiteaux historiés :
Image religieuse interdite par l’Ancien Testament et par le Coran car elle risquait de conduire à l’idolâtrie
le Moyen Âge occidental a accepté facilement l’image : puisque « le Verbe s’est fait chair », l’Incarnation permet de représenter Dieu
• Chapiteaux animaliers
Au Moyen Age, les animaux sont à la fois les éléments d'un système de représentations symboliques et le fruit de la libre imagination de leur créateur
L'aspic est une espèce de dragon qui se bouche les oreilles pour ne pas entendre les chants