La surveillance du réveil post-anesthésique
Sevrage ventilatoire.
Extubation.
fréquence respiratoire.
Amplitude et symétrie des mouvements thoraciques.
Oxymétrie de pouls.
Surveillance du ventilateur.
Etat cutané.
Risque de dépression respiratoire morphinique.
Surveillance cardio-circulatoire
Fréquence cardiaque.
Pression artérielle.
Moniteur ECG.
Surveillance neurologique
Etat de conscience.
Récupération des réflexes.
Tonus musculaire.
Motricité spontanée.
Disparition des effets des produits anesthésiques.
Surveillance digestive
Sondage gastrique.
Existence de nausées et vomissements : risque du syndrome de Mendelson.
Surveillance rénale
Sondage vésicale.
Globe vésical.
Diurèse spontanée.
Surveillance des accès vasculaires
Débit.
Nature du produit.
Point de ponction, vérifier l’absence de signe d’inflammation : douleur, rougeur, chaleur, œdème.
Perméabilité et intégrité de l'accès vasculaire.
Absence de coudure de la ligne de perfusion
Surveillance de la zone opératoire
Pansements.
Drains.
Pertes sanguines.
Surveillance de la température
Température : hypothermie due à la basse température du bloc opératoire et à l'anesthésie générale.
Couverture chauffante.
Risques de l'hypothermie et des frissons au réveil post-anesthésique :
L’hypothermie retarde le réveil en abaissant la MAC (Monitored Anesthesia Care : suivi de soins d'anesthésie) des halogénés et fait apparaître une curarisation résiduelle au réveil.
La dépense énergétique nécessaire au rétablissement de la normothermie majore la consommation en oxygène.
Le frisson s’accompagne d’une hypercatécholaminémie et d’une vasoconstriction entraînant une augmentation de la pression artérielle et du débit cardiaque. Le frisson répond bien aux morphiniques et aux alpha-2 agonistes.
Surveillance de la douleur
Intensité de la douleur : la douleur en post-opératoire est aiguë pendant les 24 premières heures après une intervention et décroît en général en 3 à 4