Synthèse de documents

Introduction

Ces cinq documents nous présentent tous une vision de ce que représentent le jeu et le jouet. Tandis que Baudelaire, dans son poème en prose, nous parle du « joujou du pauvre », Rabecq et Maillard nous présentent dans un livre l’Histoire du jouet. Le magazine 50 millions de consommateurs nous transmet l’avis d’un professeur du Département des sciences du jeu, sur la question de la place du jeu dans notre société. Le journal Le Monde nous parle quant à lui de la place du jouet dans la famille. Enfin le magasin Toys’r’us, spécialiste du jouet, nous propose le sommaire de son catalogue. Ces différents documents nous donnent tous un aspect du jeu/jouet et nous posent la question de la place de celui-ci dans notre société actuelle. Ainsi nous verrons comment le jeu/jouet est vu sociologiquement parlant, puis nous étudierons dans quelle mesure le jouet participe à l’éducation. Enfin nous expliquerons en quoi le jeu ou le jouet peuvent participer à la construction identitaire.

I. Le jeu comme objet sociologique

Le premier pose dès le départ une distinction entre jeu, vecteur de groupe, et le jouet, synonyme d’activité solitaire. Alors que le jouet est perçu comme un « objet individuel », le jeu doit répondre à « des lois bien déterminées ».
Mais tous deux sont des instruments, à différents degré donc, de la sociabilisation de l’individu. Comme nous l’explique le professeur Brougère, ils interviennent dans la relation avec l’autre : soit dans la relation enfant/enfant, soit dans la relation enfant/parent. Mais il temporise son idée en précisant que la « sociabilisation ne passe pas uniquement par le jeu ».
Et il finit en disant qu’il faut établir un parallèle entre le jeu et la société actuelle : le fait de jouer s’oriente vers l’activité solitaire, comme le reflet d’une société où se développent les occupations solitaires. L’enfant serait-il autodidacte ? Le jouet est donc selon M.Brougère, un facteur social,