La séparation des pouvoirs
Selon Montesquieu "c'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser"
Les trois pouvoirs ne sont autres que: Le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire.
Lorsque l'on pense à la séparation des pouvoirs, on ne peut que se remémorer la Révolution Française et Américaine, qui motivera bons nombres d'autres pays à suivre de nouveaux modèles d'Etat où les pouvoirs ne sont plus gérés par une seule personne.
Le principe de « la séparation des pouvoirs » date du 18 ième siècle. Elle n'est qu'une invention intellectuelle commune aux adversaires de l'absolutisme monarchique: tel que le philosophe John Locke ( 1632-1704) dans son « Second traité du gouvernement Civil de 1690 », suivit par Montesquieu ( 1689-1755) dans « l'esprit des lois » de 1748. Ils ne sont pas les premiers à y songer, quant bien même ses textes restent les plus importants dans ce domaine. D'autres penseurs, remontant des temps antiques, tel qu'Aristote, avaient déjà songé à une organisation de la gestion des pouvoirs.
La théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l'Etat afin de limiter l'arbitraire et d'empêcher les abus liés à l'exercice de missions souveraines.
Au courant du 19éme siècle, la notion de séparation des pouvoirs se voit interpréter par bons nombres de juristes, entant que « spécialisation des organes ». Autrement dit, on peut dire d'un Etat qu'il a séparation du pouvoir que lorsque ces derniers sont à la charge d'un ou plusieurs organes. En d'autres termes, la fonction législative est confiée exclusivement aux organes législatifs, comme pour la fonction exécutive, juridictionnelle et constituante.
Ce procédé est bien entendu appliqué dans la majorité des États dite « démocratiques » et modernes. Elles se présentent de manière souple, comme rigide. Mais pas trop stricte, au risque de conduire à une paralysie des institutions, comme il fut le cas en France sous