La séparation des pouvoirs
Cette théorie n’est pas nouvelle, elle remonte à plusieurs siècles avant Montesquieu. Aristote dans La Politique, John Locke dans le Traité du gouvernement civil, ainsi qu’Hans Kelsen, parlent également de la séparation des pouvoirs, c’est donc une question contemporaine. Cependant c’est le travail de Montesquieu qui est le plus connu.
« Montesquieu, le principe de la séparation des pouvoirs et ses interprétations » il conviendra, dans un premier temps, de définir les termes du sujet. « Le principe de séparation des pouvoirs » est une théorie, qui préconise que les trois grandes fonctions de l'Etat : le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, et soient chacune exercée par un organe ou une instance différente. La séparation des pouvoirs est appliquée dans la plupart des Etats démocratiques modernes.
Selon Montesquieu, l'attribution de ces pouvoirs à trois parties distinctes de l'Etat est un moyen de garantir la liberté des citoyens, contrairement à la monarchie absolue où le roi détient l'ensemble de ces pouvoirs. Montesquieu annonce trois pouvoirs et les défini chacun d’eux par le mot « puissance ». Une des puissances peut empêcher l’autre. Le pouvoir législatif est confié à deux chambres, l’une peut empêcher l’autre. Le pouvoir exécutif est confié au roi. On ne voit pas un vrai pouvoir pour le pouvoir de juger. Montesquieu utilise le mot « distribution » pour qualifier les rapports des pouvoirs législatifs et exécutifs. Si l’exécutif ne peut pas arrêter le législatif, on arrivera à un pouvoir despotique, il doit avoir un droit de véto. L’on donne alors un droit de contrôle du