La tablette: une solution à la déforestation
Entre l'obsolescence programmée et la perte de certaines valeurs humaines, les objets high-tech sont souvent montrés du doigt. Pourtant, il semblerait qu’ils puissent sauver les forêts.
Au cœur du débat, la tablette ou liseuse, qui est considérée par beaucoup comme l’objet qui tuera le livre et rendra obsolètes les bibliothèques et librairies. Pour les amoureux de littérature, il est souvent impensable de lire du Balzac sur un écran tactile. L’odeur du papier, le toucher du livre, beaucoup y sont sensibles. Pourtant ils y trouvent un avantage certain, tant au niveau du coût que de la praticité. Pour les amoureux de la planète impliqués dans le développement durable, ces objets peuvent également s’avérer bénéfiques, malgré des abus réels et des limites évidentes. D’un côté, ils sont souvent conçus de telle manière que le consommateur n’aura d’autre choix que de racheter un second appareil après une très courte période d’utilisation. C’est de l’obsolescence programmée, aujourd’hui largement montrée du doigt, dont il s’agit. Mais de l’autre, il semblerait que la numérisation de livres et plus particulièrement de partitions de musique puisse être synonyme d’économie et de préservation des forêts. L’Orchestre Philharmonique de Bruxelles remplace ses partitions par des tablettes numériques. Avec plus de cent concerts par saison, l’Orchestre pourrait économiser 25000 euros en papier par an! En plus d’un évident profit financier et d’une plus grande capacité de stockage, l’économie de papier sera réelle. En effet, les partitions ont toujours demandé un travail méticuleux ainsi qu’un important apport et bien souvent, un gâchis de papier. Chaque musiciens doit pouvoir avoir une copie de la partition qui aura été auparavant écrite puis corrigée (souvent plusieurs fois) et enfin réimprimée. L’avenir dira si cette initiative est autant une économie de ressources naturelles qu’une économie de budget. On ne peut que
saluer une