La thalasso
En 2003, 243 000 personnes se sont livrées aux massages, jets marins, bains bouillonnants et enveloppements d'algues ou de boue (6 % de plus qu'en 2002). Une clientèle en majorité française qui s'est adonnée à des cures aux thèmes aussi prometteurs que « Sérénité marine », « Beauté éclat » et « Bien vivre la cinquantaine ».
« C'est le remède aux petits maux qui empoisonnent la vie quotidienne », affirme Marie Benassayag, directrice de Thalassoleil, à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Une méthode efficace au point de faire de la thalasso une vraie drogue pour certains. « 70 % de nos clients font plus d'une cure par an », constate Olivier Brugère, le directeur du centre de Quiberon (Morbihan), qui voit défiler les « people » en peignoir et claquettes.
Au tournant des années 90, une nouvelle génération de centres s'est développée, surfant sur la vague du bien-être, du cocooning et du culte de soi. « On a peu à peu démédicalisé la thalassothérapie, explique Frédéric Vidal, directeur des thermes marins de Monte-Carlo. Le luxe a fait son apparition dans des lieux qui ressemblaient autrefois à des cliniques. » Le déremboursement de la plupart des cures en 1999 a fini de clarifier la situation. « La thalasso est devenue alors une véritable activité