ANDO ET MODIGLIANI : Théorie du cycle de vie
Actualisation
La théorie du cycle de vie permet d’équilibrer la consommation sur la durée de vie.
Elle permet d’expliquer pourquoi la propension moyenne à consommer est peu variable sur le long terme.

Les personnes âgées (qui sont au stade Retraite) sont néanmoins celles qui consomment le plus : elles ont de nombreux besoins spécifiques et ont déjà épargné toute leur vie. On pourrait penser qu’avec la retraite et la fin d’un salaire qui était supérieur à ce que la personne peut toucher en terme de retraire, les retraités consommeraient moins. Or, ce n’est pas le cas.

La théorie du cycle de vie dit que lorsque nous sommes à la retraite, nous consommons ce que nous avons épargné pendant notre vie active. C’est donc d’autant plus vrai aujourd’hui car nous épargnons plus qu’avant pendant notre vie active en vue de notre retraite.
La consommation aujourd’hui des personnes à la retraite se tourne beaucoup vers la santé par exemple les médicaments, les appareils spécifiques etc…
Ce sont des biens qui coutent cher et c’est donc pour cela que la courbe de consommation augmente. Ce n’est pas la quantité de consommation qui augmente mais c’est une consommation différente, et plus couteuse.

Limites

La théorie du cycle de vie suggère l'agrégation, il y a donc une durée finie, or la durée de vie de la société est supposée infinie et les générations cohabitent en même temps. Le comportement global de consommation résulte de l'agrégation de ces trois générations à un moment donné. C'est la théorie des '' modèle à générations imbriquées '' d'Allais et Samuelson.

La théorie du cycle de vie ne tient également pas compte du patrimoine et des problèmes de société qu'elle pose (prestige social et volonté de léguer). C'est-à-dire

Enfin, la théorie du cycle de vie ne prend pas en compte les contraintes de liquidité qui bouleversent pourtant la courbe de la consommation durant la durée de la vie. Les contraintes de