la théorie de l volutionnisme
Charles Darwin se fait engager comme naturaliste à 22 ans sur le Beagle pour une expédition océanographique de cinq ans autour du monde.
En Patagonie, il observe des fossiles et des squelettes d'espèces disparues alors que des individus semblables, mais plus petits, sont encore visibles.
L'expédition fait relâche plusieurs semaines aux îles Galapagos, dans l'Océan Pacifique, au large de l'Équateur. Là, le jeune savant est frappé par la coexistence d'espèces voisines de lézards (iguanes) et d'oiseaux. Il porte un intérêt particulier aux 13 espèces de pinsons qui s'y trouvent. Bien plus, il rapproche ces découvertes de celles réalisées sur des mammifères et des insectes par d'autres naturalistes avant lui.
De retour en Angleterre, Darwin rassemble les preuves de la non-fixité des espèces. Il publie enfin, au bout de trente ans, le fruit de ses travaux.
La théorie de l'évolution
Dans L'Origine des espèces, Charles Darwin présente ses observations et conclut à une évolution naturelle des espèces : les individus qui ont hérité de caractères bien adaptés à leur milieu ont tendance à mieux se reproduire que leurs congénères et à prendre le pas sur eux. En quelques générations, une espèce peut ainsi se transformer jusqu'à donner naissance à une nouvelle espèce.
Cette théorie de la sélection naturelle est affinée au XXe siècle grâce aux progrès de la génétique qui mettent en évidence la possibilité de mutations ou de «sauts» en plus de la sélection des caractères héréditaires.
Lorsqu'une telle mutation s'avère appropriée à l'environnement, elle peut conduire très vite à une espèce nouvelle. Ainsi l'être humain est-il peut-être issu de deux singes nés avec 46 chromosomes au lieu de 48 comme leurs congénères...
Triomphe du darwinisme
L'année suivant la parution de L'Origine des espèces, un débat violent anime la session annuelle de l'Association britannique pour l'avancement des sciences tenue à Oxford le 30 juin 1860.
L'évêque