La théorie des perspectives
La théorie des perspectives peut être définit comme étant la manière avec laquelle les investisseurs évaluent et calculent la chance d’un profit ou d’une perte en comparaison au risque perceptible de l’action ou d’un fond mutuel.
Ayant énormément appris sur la façon dont les individus se comportent dans la vie réelle, Kahneman et Tversky se sont concentré sur le processus de prise de décision sous les contraintes d’incertitude et de risque et à démontrer que les décisions humaines s’écartent systématiquement de ceux prédises par les hypothèses du processus de décision rationnel (les décisions peuvent être influencées par des facteurs externes) : leur travail constitue une révolution dans l’économie financière en proposant que les biais comportementaux en général , et la théorie des perspectives en particulier, sont les meilleurs explications du processus de prise de décision en situations risquées.
La théorie des perspectives modifie la théorie d’utilité espérée dans deux domaines :
- L’utilité de l’investisseur est déterminée à partir des variations de la richesse
(induites par les choix possibles) et non pas à partir de la richesse absolue.
- La fonction d’utilité standard est concave (qu’il s’agit d’une situation de gain ou de perte) tandis que, la théorie des perspectives suppose qu’elle est concave à droite (les gains) et convexe à gauche(les pertes).
Barberis, Huang et Santos(2001) ont montré que des utilités conformes à la théorie des perspectives peuvent expliquer, en partie, la volatilité excessive constatée sur les marchés financiers.
2.2.1.2.1. La notion d’aversion à la perte :
La théorie des perspectives à été à la base de l’émergence de la notion d’aversion à la perte de l’investisseur, qui stipule que les individus