La théorie monetaire de keynes
Introduction : JOHN MAYNARD KEYNES, qui a révolutionné l’économie, au point que ses différents courants se définissent aujourd’hui par rapport à sa pensée, est un pur produit de Cambridge. IL a fréquenté l’élite intellectuelle de cette ville universitaire dès son plus jeune âge. Passionné par la politique, il a pris position sur les dossiers chauds de son temps, notamment entant que journaliste, mais aussi entant qu’acteur de la vie économique et politique. C’est dans le contexte de la crise économique des années 30 qu’il redirige son œuvre fondamentale : la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936). Mais c’est pendant la guerre, sous le gouvernement de Winston Churchill, que KEYNES atteint le sommet de son influence. Ainsi, en 1944, à la conférence de bretton woods qui crée le fonds monétaire international (FMI), il est l’un des principaux architectes du système monétaire international de l’après-guerre.
C’est ainsi que KEYNES conteste la théorie classique reposant sur l’’hypothèse que les ménages souhaitent conserver le minimum de monnaie puisqu’elle ne leur rapporte rien et qu’ils ne peuvent pas la consommer. Aussi tôt Keynes introduit un nouveau motif de détention de monnaie : le motif de spéculation. IL soutenait que c’est le désir de monnaie liquide et son offre qui déterminent le taux d’intérêt. Selon lui si on augmentait le volume de la monnaie, le taux d’intérêt baiserait immédiatement.
Cependant, la monnaie comme motif de spéculation introduit par KEYNES est-il pertinent ? Comment expliquer sa pertinence par rapport à la théorie néoclassique ? Jusqu’où sa portée est-elle pertinente dans les économies développées et sous-développées ? Une augmentation du volume de la monnaie qui s’accompagne par une baisse immédiate du taux d’intérêt, est-elle vérifiée dans les pays du tiers monde ?
En réponse à toutes ces interrogations, il sera nécessaire d’étudier, la monnaie