La troisième république, l'eglise et la question scolaire
Accroche :
La Troisième République est née le 4 septembre 1870 d’une motion proposée par Thiers qui demandait le renversement de l’Empire de Napoléon III et la nomination d’un gouvernement provisoire républicain. Cependant, pour que la République s’enracine pleinement, les républicains savent que leur victoire dépend du vote du plus grand nombre. Ainsi, pour parvenir à convaincre, en particulier les paysans, les républicains doivent se concentrer sur le développement de l’instruction primaire. En effet, de cette manière, les jeunes français apprendront à raisonner et reconnaîtrons la validité scientifique du régime républicain qui s’appuie dorénavant sur le scientisme. Mais dans cette démarche, ils se heurtent à l’Eglise catholique qui contrôle l’enseignement depuis la loi Falloux de 1850.
Définition des termes du sujet : La Troisième République : née le 4 septembre 1870 pendant la guerre entre la France et la Prusse, elle met fin au régime impérial de Napoléon III. Malgré de nombreuses difficultés et menaces envers ce type de régime, la Troisième République reste encore aujourd’hui le régime le plus durable que la France ait connu depuis 1789. En effet, il va durer jusqu’en 1946. L’Eglise : Dans ce sujet, on entend par Eglise l’institution religieuse. Au début des années 1870, la hiérarchie de l’Eglise catholique va nettement prendre le parti de la monarchie contre la République. En l’absence d’une monarchie forte et organisée, c’est elle qui va reprendre le flambeau de l’Ancien Régime. Pour les républicains, l’Eglise est une sorte de monarchie absolue des Temps modernes qu’il faut combattre. La question scolaire : Elle se trouve bien évidemment au centre des débats de la vie politique pendant la Troisième République. En effet, en 1870, l’enseignement primaire et secondaire est toujours sous l’autorité de la loi Falloux qui vise à autoriser l’enseignement catholique et donne une grande part de manœuvre à l’Eglise catholique dans