La victime et le parquet
Intro :
Amener le sujet :
Ce qui différencie les êtres humains des animaux, c’est la raison. Cependant les premiers peuvent être pires que les seconds. L’Histoire l’a démontré à travers les tristes et fâcheux caractères de ses sanguinaires personnages que le monde a connus. De tout temps et en tout lieu, des hommes ont anéanti des espoirs et semé la désolation. Aujourd’hui encore, la perversité de l’homme se manifeste au quotidien : crimes organisés, terrorisme, tueur en série, pédophilie, dégradation volontaire de l’environnement, trafic de drogues sont autant de réalités qui gangrènent la planète et dont les Etats cherchent à freiner. Le Sénégal, fidèle élève de la France, s’appuie sur une politique policière déterminante pour faire face à l’anarchie infractionnelle. Delà, à se poser la question du rôle de la police, quand il s’agit d’entendre par « police » toute activité à intérêt général ayant pour but la préservation de l’ordre public et la soumission des citoyens à la loi.
Problématique :
La question qui nous intéresse ici est de savoir quel est l’étendue du rôle de la police dans l’organisation étatique du Sénégal. Autrement dit, quelle est la manifestation des activités de la police dans le quotidien des populations.
Délimitation :
Il faut simplement préciser que la gendarmerie, en tant que corps paramilitaire et soumise au ministère des forces armées, fait figure de police dans la mesure où elle exerce des attributions variées et plus ou moins identiques à celles réservées à la police du ministère de l’intérieur et des collectivités locales. Cette précision s’étend également sur le rôle qu’Interpol joue dans la recherche des malfaiteurs au niveau international. Interpol est une structure interétatique de coopération policière ayant pour but la découverte de criminels de grandes dimensions. Il serait plus judicieux de combiner le rôle des autorités policières et de la gendarmerie dans une même dimension pour objectivement