La vie dans tout les sens
Un philosophe, comme Jean Grondin, en parle comme d'une « pensée essentielle », fondant la philosophie, et qu'il résume ainsi : « Que faisons-nous ici, pourquoi et pour qui sommes-nous là, que devons-nous, que pouvons-nous y faire, que nous est-il permis d’espérer ? » 1. Selon certains philosophes, cette interrogation serait même inhérente à l'être humain. Arthur Schopenhauer déclarait : « Qui ne s’interroge pas est une bête, car le souci constitutif de toute vie humaine est celui de son sens »2.
Si l'interrogation est ancienne (bien que formulée pour la première fois en ces termes par Friedrich Nietzsche, à la fin du XIXe siècle3,4,Notes 1), le désir de « donner un sens à sa vie », à défaut de le chercher, en est une déclinaison plus récente5.
Différentes approches
La question du sens de la vie se présente comme de facto polysémique :
Téléologique : Où va-t-elle ? Sémiologique : Que signifie-t-elle ? Axiologique : Que vaut-elle ? Ontologique : D'où vient-elle ?
Si la religion puis la philosophie se sont inlassablement penchées sur cette même question, les réponses qui lui ont été données sont diverses. Jean-Paul Sartre voit en l'homme une « passion inutile », révélant le « néant » que nous sommes. Il rejoint en cela certaines orientations de la philosophie pour