La vie des babouins
____________________________________ACTE 1_____________________________________
p.9 : Première didascalie « Route à la campagne, avec arbre. Soir.»
Le cadre spatio-temporel est posé bien qu'il reste extrêmement vague et peu précis. L'arbre est le seul décors présent sur scène au début de la pièce, le spectateur le remarque forcément et en déduit qu'il aura une importance future.
p.16 : L'arbre est remarqué par les acteurs
L'arbre sert ici de point de rendez-vous avec Godot. Les deux personnages font pour la première fois attention à cet arbre et restent hésitants quant à sa nature. A ce moment de la pièce, il n'a pas de feuilles, « est-il mort? » Vladimir pense que c'est un saule et tout deux remettent en question sa nature : « Ce serait plutôt un arbrisseau? - Un arbuste. »
p.20 : L'arbre comme potence.
Les deux personnages ne savent pas quoi faire pour s'occuper et Estragon propose d'utiliser une branche de l'arbre pour se pendre. Le problème est que si Vladimir s'y pend, la branche risque de casser sous son poids. Arbre plutôt frêle.
p.69 : Retour sur l'idée de s'y prendre
Estragon remarque à nouveau l'arbre et propose une nouvelle fois de s'y pendre.
____________________________________ACTE 2_____________________________________
p.73 : Premières didascalie du deuxième acte
« Lendemain. Même heure. Même endroit. [...] L'arbre porte quelques feuilles. » Le jeu de scène précise ensuite que Vladimir paraît paniqué et arpente vivement la scène après s'être arrêté longuement devant l'arbre. Idée d'une progression (absurde) dans les saisons de part l'apparition de feuilles.
p.78 : Objet de discorde
Vladimir et Estragon hésitent : l'arbre était-il là hier? Existe t-il? Vladimir est dans le rôle de celui qui se souvient et Estragon dans celui qui remet en question.
p.85 : Absurdité remarquée
Vladimir remarque que l'arbre a des feuilles qu'il n'avait pas « hier ». Il