La vie des paysans au moyen-age
Au Moyen-âge, on distingue deux sortes de paysans : les serfs et les vilains. Les serfs appartiennent au seigneur qui a donc tous les droits sur eux. Lorsqu'un seigneur vend une partie de ses terres, les serfs qui y vivent sont vendus avec. Les vilains, par contre, ne sont pas rattachés à la terre mais doivent travailler et payer des impôts au seigneur. Les paysans doivent divers impôts au seigneur tout au long de l'année tel que le cens qui est une taxe d'habitation dans les terres du seigneur ; les banalités c'est à dire l'usage du four, du moulin ou du pressoir ; et la taille seigneuriale qui est la taxe pour la protection du seigneur. Les paysans peuvent payer ces impôts en monnaie mais le plus souvent, ils doivent exécuter des corvées dans les champs du seigneur comme faucher l'herbe des prés seigneuriaux et porter le foin au manoir, curer le fossé qui entoure les murailles, labourer la terre du seigneur gratuitement. Ce dernier garde toute la production de ses champs, appelée la réserve. En contrepartie des impôts payés par les paysans, le seigneur doit les protéger en cas de guerre ou d'attaque ennemie. Un serf peut devenir libre s'il conclut une charte de franchise avec son seigneur, il devient alors un vilain et peut quitter la terre de son seigneur. Un village peut aussi payer son indépendance de la même manière.
Les paysans vivent dans des maisons faites de murs torchis et de toit en chaume. Les maisons comportent en général une seule pièce peu éclairée. Ils consomment une nourriture peu variée faite de pain et de