La vie devant soi, chapitre 10, aide commentaire
684 mots
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Moi, l'héroïne, je crache dessus. Les mômes qui se piquent deviennent tous habitués au bonheur et ça ne pardonne pas, vu que le bonheur est connu pour ses états de manque. Pour se piquer, il faut vraiment chercher à être heureux et il n'y a que les rois des cons qui ont des idées pareilles. Moi je me suis jamais sucré, j'ai fumé la Marie des fois avec des copains pour être poli et pourtant, à dix ans, c'est l'âge où les grands vous apprennent des tas de choses. Mais je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre. On est pas du même bord, lui et moi, et j'ai rien à en foutre. J'ai encore jamais fait de politique parce que ça profite toujours à quelqu'un, mais le bonheur, il devrait y avoir des lois pour l'empêcher de faire le salaud. Je dis seulement comme je le pense et j'ai peut-être tort, mais c'est pas moi qui irais me piquer pour être heureux. Merde. Je ne vais pas vous parler du bonheur parce que je ne veux pas faire une crise de violence, mais Monsieur Hamil dit que j'ai des dispositions pour l'inexprimable. Il dit que l'inexprimable, c'est là qu'il faut chercher et que c'est là que ça se trouve.
* Momo répètent plusieurs fois le mot ’’ bonheur’’ et ‘’ etre heureux ‘’ ce qui montre que le texte fais bien référence au bonheur.
* Il fait une comparaison en comparant le bonheur à une crise de violence.
* Il dit que le bonheur est une saleté, qu’il ne faut pas y toucher. Il dit qu'il n'y touchera pas . Il dit qu’il faudrait des lois pour empêcher le bonheur.
* Il parle de l’inexprimable, et l’inexprimable c’est une partie de l’etre que l’on ne peut pas exprimer, Momo, lui, a le bonheur dans cette partie de lui.
Il ne peut pas exprimer a quel point il déteste le bonheur.
* Ligne 115 : « Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre. » C’est une personnification. Romain