La vie du merle sauvage en guinée
Le transport aérien ouest-africain ne représente que 0,3 % du trafic mondial passager comme du volume de fret et 10 % de l’activité africaine.
L’évolution du trafic a cependant connu un développement récent remarquable : le nombre de passagers a été multiplié par 4 entre 1975 et 2003 (de 3,5 à 13,5 millions) et le volume de fret par 2 (de 100 000 à 200 000 tonnes).
En ce qui concerne le trafic passager, la région compte une trentaine d’aéroports internationaux dont 21 accueillent plus de 100 000 voyageurs par an. Seuls Lagos, Abuja et Dakar ont une activité réellement significative qui les place parmi les 15 plus grands aéroports africains [1]. La répartition géographique est conforme aux densités de peuplement et d’activité économique. Parmi les 10 premiers aéroports, on retrouve les trois grands pôles économiques du Nigeria et les principales capitales de la région.
Les voyages à l’intérieur de la région (trafic domestique nigérian et trafic inter-États) représentent près de la moitié du trafic passager. Le tourisme fournit à lui seul 50 % des passagers en provenance ou en partance du reste du monde. En 2002, près de 3 millions de touristes ont fréquenté les aéroports ouest-africains, soit 6 millions de passages. L’impact du tourisme peut donc être évalué à un peu moins de la moitié du trafic des aéroports de la région. En très forte croissance (le nombre de touristes a été multiplié par 2,2 entre 1990 et 2002), ce secteur dispose d’un potentiel important de croissance de l’activité aéroportuaire à moyen et long terme. Le tourisme est toutefois très inégalement réparti dans l’espace régional. Six pays attirent à eux seuls (hors périodes de crise politique) la moitié des touristes visitant la région (Sénégal, Ghana, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cap-Vert, Mali). L’activité aéroportuaire du Nigeria, essentiellement tournée vers les affaires, doit beaucoup au secteur pétrolier et à des échanges nationaux très