Marcel Proust

Le discours direct : un verbe introducteur et paroles rapportées telles qu’elles ont été prononcées et le tout entre guillemets. Ex : Il dit : « Balzac est un grand auteur ! »
Le discours indirect : verbe introducteur suivi d’une proposition subordonné comportant les paroles rapportées à la troisième personne. Ex : Il dit (que Balzac est un grand auteur).
Discours indirect libre Il n’y a pas forcement de verbe introducteur. Les paroles sont rapportées à la troisième personne, il n’y a pas de guillemets mais on retrouve un certain style de l’oralité. Ex : Il parle de littérature. Quel grand auteur ce Balzac ! Il est un écrivain incontournable.
Le récit de paroles : on résume au sein du récit le contenu générales des paroles qui ont été prononcées. Ex : ils passèrent la journée à parler de Balzac.

1. les débats littéraires entre Bouvard et Pécuchet sont encore présents chez Proust mais comme ils sont très peu mentionnés au style direct, ils n’apparaissent pas de façon aussi flagrante que chez Flaubert, par contre le narrateur indique clairement que les discussions passionnent les deux personnages, qu’il s’agit toujours de leurs lectures et plus précisément suite aux critiques littéraires lues dans les revues : (ligne 10-11) « ils instituèrent des conversations sur ce qu’ils avaient lu.
Le récit fait encore mention de désaccord : (ligne 14-15) « l’un d’eux s’emballant sur un auteur, l’autre essayait de l’arrêter »
Le narrateur sous-entend qu’ils sont avant tout d’accord sur le peu d’intérêt qu’ils ont pour les écrivains de leur temps : (ligne 16) « ils dénigraient tout » (ligne18) « ils rêvaient (...) d’un juste milieu »
2. le narrateur utilise le discours direct mais de façon moins insistante que Flaubert, en effet les paroles de Bouvard sont rapportées au style direct (ligne 1 et 2) mais les deux lignes suivantes présentes un discours in direct libre. En effet le récit reprend les propos du même personnage ainsi que le ton adopté