La ville dans la "curée"

1053 mots 5 pages
Depuis l’âge de quinze ans je dépréciais ma ville natale. Je la haïssais tellement que l’a nommé m’était insupportable. Selon moi elle incarnait l’ennui et le désespoir. J’ai tant détestais ses rues désertes, et le cœur de ville m étais répulsif. Les quelques boutiques étaient juste utilitaires ou alimentaires. Passionné de mode il fallait constamment que je me déplace dans des grandes villes comme Lille ou Valenciennes, afin de vivre pleinement ce penchant. Et le comble étais ses habitants ; « ringard » étais l’insulte que j’aurai pu accoler à leur front. Je n’avais qu’une obsession en tête : la fuir ! Je me prenais à rêver à de folles aventures dans une gigantesque ville ou tout est toujours trop grand, trop beau, trop…Même si les superlatifs existent les mots manque pour désigner la puissance et le dynamisme de la ville. Dès l’âge de vingt ans je décide de partir dans cette ville qui m’a tant fais rêver. J’étais d’un enthousiasme vif, et pour cause, je me rendais au centre d’une des places les plus animées du monde, de jour comme de nuit : Time Square, un arrondissement issu de Manhattan. A peine arrivée à l'hôtel nommé '' Best Western President '' il m'est impossible de déplier les valises puisqu'une seule envie me hante l'esprit : découvrir la ville le plus tôt possible; ainsi très rapidement je prends cette initiative malgré la tombée de la nuit qui se fait ressentir. J’attrape un taxi, et dix minute plus tard me voici en plein cœur d’un espace mondialement célèbre. C'est une sensation étrange qui m’envahit, un mélange d'émotion et d'excitation. Comme un enfant, j’observe avec fascination cette ville qui m’entoure, j’ai envie de toucher et de gouter à tout ce qui m’entoure, mes sens sont en ébullition. Loin de ma petite ville natale du nord de la France, je me sens déroutée, le miaulement des quelques chats de mon quartier laisse place aux gémissements de sirènes de voitures de police et d’ambulance, qui foncent à toutes allures à travers

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