La violence
Il faut tout d’abord s’attacher à bien définir les termes du sujet.
Pouvoir:
1. avoir la possibilité, la capacité de
2. avoir le droit, l’autorisation de Il faut tout d’abord voir qu’en général quand on parle du pouvoir, on l’associe immédiatement au pouvoir politique. Ce préjugé réduit en fait le concept de pouvoir à celui plus particulier de pouvoir politique. Pourquoi cette association ? Machiavel est le premier à associer la notion d’état à celle de pouvoir. Dans son livre le prince, il montre en quoi le prince (l’état) se doit d’être souverain, il doit représenter le pouvoir suprême qui doit tendre a toujours avoir plus de pouvoir. Ainsi le pouvoir est non seulement politique mais on le met dans les mains d’une voire d’un groupe de personnes. D’ou le fait que le pouvoir fait naître des contre- pouvoirs.
L’état qu’Hobbes nomme le LEVIATHAN en référence à la figure biblique du monstre marin. " " Le dépositaire de cette personnalité est appelé SOUVERAIN, et l’on dit qu’il possède le pouvoir souverain ; tout homme est son sujet. " (Léviathan – XVII : Des causes de la génération et de la définition de la République.). IL faut bien voir que le pouvoir du souverain est naît d’une nécessité qui est l’état de nature. Pour Hobbes, l’état est celui qui peut garantir la paix et ainsi donner la possibilité aux hommes de ne plus vivre en "guerre de tous contre tous".
Comment le sujet peut-il évoquer LE POUVOIR comme un objet que l’on pourrait ne pas prendre et laisser à la disposition des autres, alors que le pouvoir se manifeste dans un acte, dans une puissance qui s’exerce sur des individus parce qu’ils l’acceptent?
La violence et le pouvoir se doivent d’être distingués. En effet, toute pouvoir n’est pas violence. Or, la violence peut se définir comme ce qui s’oppose de l’extérieur au mouvement intérieur d’une nature d’un être. Il y a deux sortes de violence, la violence physique et la violence morale.
Ce qui