La violence

572 mots 3 pages
Ceci n’est pas une envie, ni un coup de gueule.

Baudelaire a dit : « Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu'il guérirait à côté de la fenêtre.
Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme. »

Je pense qu’il avait raison. Qui ne voudrait rien changé dans ce qu’il vit, qui de nous, aimons en entièreté la vie que nous menons ? Ce sentiment ne vient pas à l’âge où l’on prend conscience de la vie et de ses soucis. Cette question commence dès notre enfance. Si nous sommes brunes, nous voulons être blonde, et inversement. Pourquoi préférons-nous ce que nous ne possédons pas ? Pourquoi vit-on pour ce qu’on n’a pas, et que nous ne profitons pas tout simplement de ce que la vie nous offre ? Nous sommes toujours là, à se plaindre parce que nous n’avons pas ce que nous voulons à la minute près. Le problème, c’est que nous sommes dans une société de consommation. Avoir plus, toujours plus. Mais pourquoi ?

Mon corps est en train de crier, crier tout sa haine contre cette consommation, contre cette mentalité. Ce qui m’amène à vouloir partir, m’éloigner de tout cet argent, de tous ces gens sans cœur, ces gens amorales.
Voyager, oui voyager c’est ça que je veux faire, ne jamais rester plus d’un an dans le même pays, découvrir d’autres cultures, aider ceux qui sont vraiment dans le besoin, leur donner de l’espoir. Je veux regarder tous ces enfants rire aux larmes, tout ça parce qu’ils joueront au foot, avec une balle qu’ils auront fabriqués à l’aide des chaussettes de leur papa, si ils y en ont un… Pourtant ils seront heureux, heureux de pouvoir aller à l’école, heureux d’aider leurs parents au travail pour les aider à gagner un peu d’argent… C’est de cette vie dont j’ai envie, et non celle que je vis en ce moment.

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment

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