La violence est un fait social universel. Ainsi, les phénomènes de violence ponctuent la vie en société. À cet égard, en nous intéressant, à travers cet article, à la nomenclature wolof de la violence et à sa dimension plurielle, nous voulons montrer que, après tout, toutes les violences ne sont pas de l’ordre du négatif. Il existe des formes de violence positive qui ont vocation de renforcer, voire de recomposer le lien social fondamental, quelquefois en souffrance, en empruntant la voie du rite dont le but est d’aider à maîtriser l’aléatoire, l’épisodique ou « l’étrange », c’est-à-dire l’indicible.La violence est un fait social universel. Ainsi, les phénomènes de violence ponctuent la vie en société. À cet égard, en nous intéressant, à travers cet article, à la nomenclature wolof de la violence et à sa dimension plurielle, nous voulons montrer que, après tout, toutes les violences ne sont pas de l’ordre du négatif. Il existe des formes de violence positive qui ont vocation de renforcer, voire de recomposer le lien social fondamental, quelquefois en souffrance, en empruntant la voie du rite dont le but est d’aider à maîtriser l’aléatoire, l’épisodique ou « l’étrange », c’est-à-dire l’indicible.Croix du Sud est une pièce de théâtre écrite par un Camerounais sur la vie dans une société anonyme du Sud. Le contexte qui a inspiré cette œuvre est celui de la discrimination raciale. Cette pièce de théâtre soulève alors des problèmes vitaux c’est-à-dire qui conditionnent la vie et la mort dans cette ville raciste du Sud célèbre ou rendue célèbre par l’application des théories politico-raciales basées sur des considérations pseudo-scientifiques. Partout dans cette ville du Sud, l’homme est immergé dans le non-humain, réifié, intégré aux engrenages d’un système discriminant où tout est rationalisé et calculable. Dans cette société anonyme et hiérarchisée, le Noir dépouillé de sa particularité, devient une chose, une pauvre chose impersonnelle et fantastique. C’est la