Philippe Geluk, auteur de la célèbre BD « le Chat » a un jour écrit : « Je reviens de Pise. C’est une bien jolie ville, bizarrement construite. Tout y est incliné, sauf une tour qui y est droite. » Personnellement, j’aurais plutôt envie de dire que, oui en effet, Pise est une bien jolie ville, presque normalement construite où tout est y droit, sauf une tour qui y est inclinée.
Cet exemple montre que la vision que P. Geluk s’est faite de Pise est très différente, opposée même, à la mienne et probablement à celle de beaucoup d’autres.
Quelles sont les raisons qui font que des personnes voient les mêmes choses, mais d’une manière totalement différente? Qu’est ce que cela amène ? Est-ce une bonne chose ?

La vision des choses est quelque chose de très subjectif. Elle peut varier en fonction de nombreux facteurs. De l’âge par exemple : Les producteurs de sucreries ne vont pas créer les mêmes friandises pour les enfants que pour les adultes. En effet, prenons le cas de bonbons rouges. L’enfant va de suite le trouver attirant et va vouloir en manger, tandis que l’adulte va se dire qu’il est plein de colorants, et ne va pas l’acheter. Cela peut aussi varier en fonction de la culture, ou de l’époque. En Afrique, les belles femmes sont celles qui sont grasses. En Europe, à la renaissance, plus les femmes avaient la peau pâle, plus elles étaient jolies. À notre époque, dans la majeure partie des pays, c’est le culte de la maigreur qui règne, et les auto-bronzant se vendent comme des petits pains. Beaucoup de facteurs peuvent donc faire varier la vision de choses des gens. Outre sur la beauté ou encore sur la nourriture, la vision des choses peut avoir un impact beaucoup plus important sur la vie des gens. En effet, il est reconnu que le fait de voir la vie du bon côté, de parvenir à déceler du positif dans chaque faits plus négatifs joue un rôle sur la santé, et la guérison, et offre un épanouissement