« La viste de la vieille dame », de F. Dürrenmatt a été publié en 1956.

Claire a été chassée de Güllen autrefois car elle attendait un enfant de Ill, qui n'a pas voulu le reconnaître. 40 ans plus tard, devenue milliardaire, elle revient se venger. Les habitants, ignorant son projet, lui ont préparé une réception, mais elle arrive plus tôt que prévu.

Cette pièce a été un succès international. Elle fait la satire de la lâcheté humaine face à la puissance de l'argent.

La réplique « châsse » pour caractériser le personnage :
(châsse : coffret précieux destiné à contenir un ou plusieurs reliques ou objets personnels) de par son extrême vieillesse qui peut faire penser à un squelette le lexique hyperbolique la caractérisant : « chapeau immense », « d'énormes bracelets d'or » > signifie sa richesse caricature de la milliardaire décrépite : l'équipage est nombreux autour d'elle. L'auteur ne semble pas la prendre au sérieux : « d'une grâce peu commune » (5)

> Un échange comique entre Claire et le chef de train d'un côté, le chef de train est sûr de son bon droit, il reste poli : « puis-je vous demander » (16), puis changement d'attitude, car Claire ne répond pas. Claire, elle, va répondre par le mépris et la provocation : elle va l'ignorer jusqu'à ce qu'il se rappelle à elle. Elle va jusqu'à l'insulter.
>> Le comique repose sur la confrontation entre ces deux personnages. Plus il s'indigne, plus elle le méprise : il n'a aucune emprise sur elle.

> Les habitants de Güllen tournés en ridicule Sauf Ill, comme le prouve la didascalie « comme au sortir d'un rêve ». Il reste en dehors de cette folie, de leur ridicule. Les habitants préparent une fête à Claire, alors que cette dernière les méprise. En plus de ça, il sont désorganisés. Le Maire reste à l'écart, et en vient même à oublier sa femme.

Extrait :

CLAIRE ZAHANASSIAN. C'est bien Güllen ?
LE CHEF DE TRAIN (essoufflé). Madame,