la vérité en philosophie
I) Comment distinguer le vrai du faux ?
Il y a t-il un critère pour distinguer exactement quand nous sommes dans le vrai et quand nous sommes n'y sommes pas ? À quel repère faut il se référer ?
a) le vrai est ce qui est conforme à la vérité
« Réel » et « irréel » qualifie des chose tandis que « vrai » et « faux »qualifient des jugement qu'on porte sur les chose. Ex : le soleil n'est ni vrai ni faux il est réel;tandis qu'est faux c'est l'affirmation « les soleil est mouvant ». La vérité serait donc l'adéquation entre ce qui est réellement une chose et ce que l'on pense d'elle. Il arrive pourtant que certaines réalités semble directement qualifiées de vrai ou de fausse. En réalité, ce n'est pas tant ces choses qui sont vraies ou fausses que le discours que celui qui les perçoit se raconte. Ex : des faux papiers, un vrai Rembrandt ou de faux ongles ne sont jugés en tant que conforme ou non à l'idée que l'on se fait en les jugeant d'après leur apparence.
Spinoza propose une explication de l'origine des termes « vrai » et « faux ».
« la première signification du « Vrai » et du « faux » semble avoir son origine dans les récits. Et l'on dit vrai un récit quand le fait raconté était réellement arrivé ; faux quand le fait raconté n'était arrivé nulle part. Plu tard, les philosophes ont employé le mot pour désigner l'accord d'une idée avec son objet ; ainsi on appelle idée vrai celle qui montre une chose comme elle est en elle-même ; fausse, celle qui montre qu'une chose autrement qu'elle n'est en réalité. »
→ Spinoza, Pensées Métaphysique
b) le vrai est ce qui se vérifie
Pour s'assurer du vrai il faut pouvoir vérifier l’adéquation entre l'idée et la réalité. William James estime donc que la vérité n'existe pas comme une propriété donné que posséderait pour toujours une idée : »la vérité vit à crédit, la plus part du temps, et on doit réclamer qu'elle fonctionne, qu'elle marche, qu'elle produise à un certain moment des résultats effectifs. Ex :