La vérité sur les hommes

1333 mots 6 pages
La vérité sur les hommes ou « L’amour est mort ».
Etre un homme m’épuise. Elles avaient toutes raison. On ne s’en sortira jamais. On restera à jamais de pauvres esclaves de notre détermination biologique, de cette sempiternelle obligation de butiner.
Cette interminable excitation à la vue de bouts de viande, où de rappels d’imageries publicitaires. La femmeobjet fait acheter la femme, puisque la femme est la plus grande jalouse des femmes, mais elle pénètre aussi le cerveau masculin, en lui donnant l’envie de pénétrer l’inaccessible. On a tous nos fantasmes, les blondes suédoises, les asiats, les arabes pétasses teintes en blondes et la manucure américaine, moi c’est un peu tout ça, plus beaucoup d’autres choses, et en bourgeoise si possible. Ouais, on a tous nos complexes, certains même sont sociaux. On ne guérit jamais de son enfance. Ce que les femmes ignorent, c’est qu’elles y sont pour beaucoup dans tout ça… Leur faiblesse de résistance aux impératifs de consommation, leur assouvissement au diktat de l’apparence, etc… Du coup, la tentation est partout, notre sonar phallique en alerte permanente, même si la plus douce des jolies filles nous attend à la maison. Ce sonar sonne tout le temps, et son écho fait vriller mon cerveau.
Entre la généralisation des vêtements moulants, des décolletés, des pushups, des strings, des régimes amincissants (qui amincissent tout sauf les seins et le cul, à mon grand dam), du fond de teint, des lentilles de couleurs, des cils volumineux, de la bouche pulpeuse et brillante, je me demande s’il reste des filles moches à Paris, et avec leurs regards de princesse, je me demande si elles n’auraient pas mieux fait de commencer par un stage d’amabilité. Parce qu’être un homme à Paris, célibataire ou pas, c’est être en alerte constante pour pas grandchose au final. Je connais des tonnes de filles célibataires complètement en manque de sexe qui ne se laissent même pas aborder dans la rue. Ca ne les empêche pas

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