La bruyère, les caractères , livre v, 12, « théatre et
Oh ! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, à l’œil amoureux d’un époux !… Suzanne se retire . 5Que mesures-tu donc là, mon fils ? Figaro.Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que monseigneur nous donne aura bonne grâce ici. Suzanne.Dans cette chambre ? Figaro.Il nous la cède. Suzanne. 10Et moi je n’en veux point. Figaro.Pourquoi ? Suzanne.Je n’en veux point. Figaro.Mais encore ? Suzanne.Elle me déplaît. Figaro. 15On dit une raison. Suzanne.Si je n’en veux pas dire ? Figaro.Oh ! quand elles sont sûres de nous ! Suzanne.Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ? …afficher plus de contenu…
Mais quand il aura tinté, le matin, pour te donner quelque bonne et longue commission : zeste, en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts… Figaro. 25Qu’entendez-vous par ces paroles ? Suzanne.Il faudrait m’écouter tranquillement. Figaro.Eh ! qu’est-ce qu’il y a, bon Dieu ? Suzanne. Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme : c’est sur la tienne, entends-tu ? qu’il a jeté ses vues, auxquelles il espère que ce logement ne nuira pas. 30Cyrano de Bergerac , Acte II, scène 10.