La D Shumanisation
Un de thèmes principaux que Stanley Kubrick utilise dans ses films est la déshumanisation de ses personnages. Par exemple Alex et ses compagnons dans A Clockwork Orange qui font des actes de violence extrême et y prennent plaisir, Jack Torrance dans The Shinning qui devient fou jusqu’à vouloir tuer sa femme et son fils. Ce qui est étrange, c’est que malgré leurs nombreux actes impardonnables, on s’attache quand même à ces personnages, car Kubrick ne tente pas de nous dire que la nature de l’homme est mauvaise, il s’intéresse seulement au côté sombre de celui-ci. Dans le résumé du film Full Metal Jacket, on exprime le message et la façon de penser de Kubrick face aux actions de l’homme : «A pragmatic U.S. Marine observes the dehumanizing effects the Vietnam War has on his fellow Marine recruits from their brutal boot camp training to the bloody street fighting set in 1968 in Hue, Vietnam.» 1 En dénonçant les effets de la guerre sur les hommes, Il exprime qu’il n’est pas d’accord avec les actions inhumaines qui ont été posée lors de cette guerre, Full Metal Jacket est le meilleur exemple des personnages déshumanisés de Stanley Kubrick.
Utilisation du point de fuite
Un aspect de la forme qui relit tous les films de Stanley Kubrick et bien sûr l’utilisation récurrente des points de fuite. Le plus intense est probablement celui dans 2001 : À Space Odyssey lorsqu’on voyage dans un long couloir sans fin noir parsemé de lumières de couleur. En mettant les personnages dans ce type de décors on créé un effet de solitudes, d’infini derrière ou devant le personnage. De plus, ce type d’atmosphère donne l’effet d’une certaine folie, car le décor se referme sur le personnage donc en étant seul devant l’infinie, celui-ci se retrouve renfermer sur lui-même. Un point de fuite amène à une composition d’image très symétrique et complexe et si on mélange ça avec des mouvements de caméra, notamment des travellings, on crée une atmosphère stressante et hypnotique.