Sujet de dissertation. Jean-Paul Sartre affirme à la fin de son autobiographie, Les Mots : « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. » En quoi cette citation éclaire-t-elle votre lecture de la DDFC d’Olympe de Gouges et la littérature d’idées en général ? Vous pourrez puiser des exemples …afficher plus de contenu…

Il s’agit de trouver la problématique. Reformulation : La littérature d’idées peut se révéler impuissante face aux défis du monde, cependant, il ne faut pas pour autant s’avouer vaincu, car elle a tout de même une utilité. Problématique : La littérature d’idées peut-elle éveiller les consciences, influencer la marche du monde ? Etape 3 et 4 : Le plan :L’impuissance de la littérature. Un public nécessairement cultivé. Selon l’époque, le discours peut ne pas être entendu. La littérature ne peut toute seule changer le monde. Mais, la littérature peut tout de même éveiller les consciences. Les mœurs évoluent peu à peu grâce aux œuvres précédentes. Des auteurs ont réussi à influencer leurs contemporains. Des discours qui marquent l’HistoireCar, la littérature est un miroir de l’humanité. Les écrivains doivent prendre la plume pour dénoncer. Une prise de conscience nécessaire. La littérature rend compte des défauts humains. Etape 5 : …afficher plus de contenu…

Au XVIIIème siècle, Olympe de Gouges décide de reprendre le texte fondateur de la Révolution Française, La Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen afin de pousser les membres de l’Assemblée Nationale à donner tout son sens au mot « égalité » en n’omettant pas la moitié de l’humanité, c’est-à-dire les femmes. Dans cette réécriture visionnaire, intitulée La Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne , elle dénonce vigoureusement les inégalités entre homme et femme et remet en cause courageusement la société de son temps. Des siècles plus tard, le philosophe J.P Sartre s’interroge dans son autobiographie