La méthode socratique, l’une des plus fascinantes des méthodes qui n’a jamais été employée. Elle est expliquée en deux étapes, soit l’Ironie et la Maïeutique. L’ironie est une manière d’interroger en feignant l’ignorance. Cette étape servait en quelque sorte à démasquer les faux savoirs, à ébranler la croyance de l’interlocuteur et à déconstruire son prétendu savoir. Celle utilisée par Socrate consistait souvent à donner un sens vrai et bon à n’importe quelles opinions mal fondées, qui ne repose sur aucune analyse conceptuelle ni sur aucun argument établi rationnellement. Ensuite, la Maïeutique, qui est définie comme une manière de mener à bien le dialogue afin de progresser vers plus de vérité et de conduire les interlocuteurs vers un accord fondé sur l’intelligence et la raison. C’est une étape positive de recherche en commun qui est faite à base de dialogues et d’arguments. « C’est avec le dialogue que Socrate cherche à faire accoucher les esprits des vérités qu’ils contiennent sans le savoir ». Socrate qui agit comme un maitre en posant souvent des questions qui sont répondues par son interlocuteur; où chaque réponse est soigneusement examinée et la plupart du temps réfutée en raison de son incomplétude ou de sa contradiction avec une réponse précédente. Donc cet échange dialectique est la règle du jeu de la méthode de Socrate.
Socrate illustre sa droiture morale de façon éthique. Lors de sa défense durant son procès, il utilise quatre thèses éthiques qui sont présentées comme des paradoxes. Première thèse : Nul ne fait du mal volontairement. Dans cette thèse, Socrate soutient l’impossibilité d’être irrationnel sur le plan pratique. À savoir que les humains ne suivent pas toujours la voix de leurs raisons, puisqu’ils sont souvent emportés par leurs émotions et leurs désirs. Ce qui la plupart du temps les amène a créé leur propre malheur. Deuxième thèse : les bons sont nécessairement heureux et les méchants malheureux. Pour Socrate, la vertu procure un bonheur