La mort de manon lescaut, labbé prévost
Parcours : Personnages en marge, plaisirs du romanesqueHistoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut , 2ème partie, l’abbé Prévost, 1731. Explication linéaireExtrait 3 : La mort de ManonSituation de l’extrait : Après de sulfureuses aventures dans une société parisienne corrompue, les amants ont échoué en prison. Manon est déportée à la Louisiane avec un convoi de filles de mauvaise vie. Des Grieux suit sa maîtresse. …afficher plus de contenu…
Un récit douloureux« Pardonnez »« si j’achève en peu de mots un récit qui me tue »« un récit qui me tue »« un malheur qui n’eut jamais d’exemple »« récit », « raconter », « exprimer »« malheur », « destinée à le pleurer », « reculer d’horreur »Verbe à l’impératif à la 2ème personnePhrase contenant des mots mono ou …afficher plus de contenu…
Verbe au plus-que-parfaitVerbe de perceptionAllitération en « m »Négation syntaxiqueNégation lexicaleChamp lexical du toucherMétonymieDiscours indirectDiscours narrativiséPronoms personnels en position de sujetPériphraseConjonction de coordinationPériphraseUn récit rétrospectif qui nous plonge dans le passé.Le verbe croire nous plonge dans l’esprit du narrateur qui invite le destinataire à imaginer le tableau qu’il est en train de peindre et où la mort est associée au sommeil et évoquée ainsi avec délicatesse et pudeur.L’ambiguïté entre la mort et le sommeil est amplifiée par les allitérations en « m » qui évoquent les murmures, la douceur.Des modalités négatives qui suggèrent aussi la retenue de l’amant face à la femme endormie.Le toucher est sollicité à multiples reprises et suggère la proximité des corps mais aussi la communauté des cœurs car le « sein » désigne par métonymie la cœur, siège des émotions.Les dernières paroles sont restituées au discours indirect, comme une sorte de